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Jeudi 30 Juin 2005
Encore une de mes recettes Algéroises, facile à faire et très goûteuse. Entrée pour 4 personnes :
Peler et laver les carottes, les couper en rondelles fines. Dans un mortier réduire en purée : ail dégermé, piment, sel, poivre, paprika, carvi et cumin. Dans une cocotte minute mettre les 6 cuillères d'huile, rajouter la purée d'ail épicé, faire revenir, rajouter les carottes pour qu'elles s'imprègnent de la "dersa". Rajouter de l'eau, assez pour couvrir la préparation. Fermer la cocotte et faire cuire 20 à 25 minutes dès sifflement de la soupape, à feu moyen. La sauce doit réduire. En fin de cuisson, arroser d'un trait de vinaigre, donner encore quelques bouillons. Servir tiède ou froid en entrée, saupoudrer de cumin moulu ou mieux, de graines de cumin. On peut aussi mettre un peu d'huile d'olive dans son assiette.
Mercredi 29 Juin 2005 Questionnaire : Mes Livres de Cuisine
Depuis quelques jours la Blogosphère Culinaire croule sous les Questionnaires de tous genres. Après mes trop longues réponses au Questionnaire The Cook Next Door en date du 25 Juin 2005. C'est avec plaisir que je réponds à ce nouveau questionnaire qui concerne ma pseudo Bibliothèque Culinaire. Même avec toute la bonne volonté du monde, et pour remercier Coco du Blog Pause Café qui m'a gentiment transmis ces questions, je ne pourrai être très exhaustive... Voyez plutôt :
9 petits Livres de Cuisine ! Pas un de plus. Je viens de les compter pour vous. Lien vers ma page : Livres de Cuisine
Gâteaux de Mamie. (Les recettes d'Amandine. Chez Marabout).
Au pays des macarons. Clémence Boulouque.
Difficile d'en trouver 5, vu le nombre réduit de livres que je possède. Je mettrai en tête le Larousse Gastronomique (que celui là je ne possède hélas pas encore), le livre de la Cuisine d'Algérie, La colère des Aubergines (Récits gastronomiques) de Bulbul Sharma, La Cuisine Indienne de Mère en fille par Anjali Mendès chez Albin Michel, et puis je ne sais plus... Ah si un petit dernier livre de Cuisine Libanaise par Anne Wilson.
Lundi 27 Juin 2005
Il y a un moment déjà j'ai découvert sur l'excellent Blog d'Estelle, un livre de pâtisserie maison : Gâteaux de Mamie. (Les recettes d'Amandine. Chez Marabout). J'en ai fait l'acquisition il y a maintenant quinze jours, et hier dimanche suite à une envie incontrôlable de petits sablés, je vous livre une de ses jolies recettes de gâteaux liés à l'enfance. Dans la recette originale, l'auteur utilise du beurre salé, (je n'en avais pas donc ce sera du beurre doux, de plus je n'étais pas convaincue par l'accord avec l'anis). Elle utilise aussi 1 cuillère à café d'extrait de vanille, que je remplace volontairement par une cuillère à café d'anis vert en grains, puisque à la base c'est une envie de faire un gâteau à l'anis vert qui m'anime.
Temps de préparation 15 min, et temps de cuisson : 8 min. Ingrédients pour 4 à 6 personnes :
Tamisez la farine et la levure dans un grand bol. Déposez cette farine sur un plan de travail et creusez un puit. Remplissez-le des dés de beurre et du sucre et mélangez le tout avec les doigts. Formez de nouveau un puit et versez l'oeuf et l'anis vert. Ajoutez le sel et mélangez bien. Roulez la pâte en boule, enveloppez-la dans un film alimentaire et mettez-la au réfrigérateur pendant 2 heures. Préchauffez le four à 180 ° C (thermostat 6). Beurrez la plaque du four. Étalez la pâte au rouleau sur un plan de travail fariné. Découpez les biscuits avec des emporte-pièces et déposez-les sur la plaque. Mettez au four 6 à 8 minutes. Les petits biscuits doivent prendre une très légère couleur dorée. Surveillez bien la cuisson ! Celle-ci terminée, sortez-les du four et laissez-les refroidir. Ils se conservent très bien pendant quelques jours, rangés à l'abri de l'humidité dans une boite hermétique. J'en ai encore fait à ma tête, puisque j'ai fait toute ma préparation dans un saladier et non pas sur un plan de travail. J'ai mélangé la farine, la levure, le sel et le sucre, avant d'incorporer le beurre. Se méfier du calibre de l'oeuf, car la pâte était très molle, collante et très difficile à rouler en boule. Entre chaque fournée la remettre au réfrigérateur, je pense que la chaleur ambiante y était aussi pour quelque chose. Quant à la cuisson : les 6 à 8 minutes annoncées sont insuffisantes. Compter au moins 10 minutes, en tout cas j'ai fait ça au pif en surveillant la non coloration de mes sablés. Résultat, ils sont fondants à souhait, très présentables et je suis agréablement surprise de trouver leur côté peu sucré à mon goût alors que justement je suis très "sucré". J'ai hâte de faire d'autres variantes, même si j'adopte mon essai à l'anis vert. Quant à la conservation en boite hermétique, je ne crois pas être en mesure de vous donner le résultat d'ici quelques jours, sachant qu'il n'en reste déjà presque plus...
Samedi 25 Juin 2005 Si vous n'êtes pas capables d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine... Colette
C'est avec beaucoup de retard que je réponds au Questionnaire
The Cook Next Door, du blog
delicious days, traduit et transmis par
Clea en direct du Japon et encore transmis une seconde fois par
Requia qui revient enfin dans sa cuisine
pour mon plus grand plaisir. Pour me rattraper je vais faire de longues
réponses. Merci à elles deux !
Sans aucune certitude je crois que c'est aux alentours de 8 ans, peut-être même avant. Je parle de mon premier vrai plat. J'avais appris à le faire en observant ma Mamie avec qui je passais beaucoup de temps pendant les vacances. Rentrée à la maison je voulais absolument montrer à Maman ce que j'avais appris en cuisine avec sa Mère, et me voilà donc préparant toute seule, des choux farcis en sauce blanche à l'Algéroise à la façon de Mamie... Une autre fois (mais je ne sais pas si c'est avant ou après l'histoire des choux farcis), à l'occasion d'une fête familiale Paternelle et d'un séjour chez ma Tatie, je refais le coup à Maman en lui préparant cette fois des cornes de gazelle. Enfin j'ai pris mon envol à l'adolescence puisque j'étais la star de la tarte meringuée au citron (si si !) que j'imposais à chaque fête entre copines ou manifestations sportives. Pôvres copains... Ma tarte avait du succès pour un phénomène qui était complètement indépendant de ma volonté, mais je me gardais bien de dire à mes gourmands que les petites perles sur la meringue suintante, si esthétiques et qui caractérisaient mes tartes étaient dues à un séjour temporaire de la dite tarte dans le réfrigérateur... Ils imaginaient un secret d'Alchimiste ! Rien que d y penser j'en rigole encore ! Après ces débuts, très vite à la maison je pris la place du chef spécialisé en Hors-d'oeuvre et mise en place de la Table, puisque je pouvais dans les deux cas, donner libre cours à mes envies de jolies dispositions, d'agencement, de déco et mon amour des beaux objets. Depuis mon attachement aux belles tables, ma sensibilité à la belle argenterie et à la belle vaisselle font mon désespoir n'ayant pas toujours les moyens de mes folies. J'ai aussi envie de parler de poulet à vider, suite au post de Caroline sur son Blog et aux nombreuse réactions. Grande hilarité en ce qui me concerne, puisque étant Fille unique, j'ai dès mon jeune âge (au moins pré-adolescente et par ce que j'aimais la cuisine), était de "corvée" de poulet, sachant que nous avions toujours de très bons poulets en provenance direct de la ferme (un luxe pour les citadins que nous étions déjà), mais jamais vidés. Il fallait aussi finir de le plumer, le faire "flamber" sur une flamme pour éliminer les restes de duvets, puis le frotter au gros sel avant de le rincer et de le préparer. Ma récompense : me régaler avec le foie grillé... Je ne dois pas être marquée, puisqu'il m'arrive encore aujourd'hui à Paris quand je suis pressée et que je souhaite préparer moi même mon poulet de ne pas accepter que mon volailler le fasse. Là même ma Maman ne comprend pas...
Bien sûr Maman pour sa cuisine goûteuse et très classe appréciée dans la famille de Papa (c'est dire). Sa façon moderne aussi de cuisiner, (moins traditionnelle). Efficacité, gain de temps rimaient avec bonne cuisine pour cette Femme active. Et bien sûr aussi ma Mamie, qui plus permissive que ma Maman avec sa petite fille unique me laissait toucher à tout dans sa cuisine. Elle m'a plus que certainement transmis son amour des bons produits et de la bonne chère. Je repense souvent à elle en cuisinant à l'identique certains de ses plats fétiches. Le rouge et le vichy de mes Casseroles, sont un hommage et me rappellent les rideaux de sa cuisine en vichy rouge... J'ai même créé mon Blog Culinaire, le jour Anniversaire de sa disparition il y a maintenant vingt-ans. Si ça ce n'est pas de l'influence positive ! Enfin tardivement, Tata Marinette Marseillaise par excellence et la reine de la Bouillabaisse, du poisson et des escargots entre autres spécialités m'a elle aussi ouvert d'autres horizons culinaires. Pour le fun , on va dire que Papa fait les meilleures côtelette d'agneau grillées, une tchouktchouka inégalable (je fais sa recette) et que ses oeufs au plat sont délicieux...
Hélas il y a quelques années, des cambrioleurs ont dévastés la maison de mes Parents, même les photos de famille y sont passées à notre grand désespoir. Il me reste heureusement des photos puisque Maman m'avait confié mon Album de Bébé et quelques photos souvenirs quand je me suis installée chez moi. Vous aviez le choix entre une photo de moi à 7 jours avalant goulûment le contenu d'un biberon dans les bras de Maman, preuve de ma déjà grande gourmandise. Ou ce Polaroïd d'Anniversaire (celui d'une amie d'enfance) qui a défaut là aussi de démontrer une exposition précoce au monde culinaire, me montre une fois encore très empressée de goûter à ce gâteau... C'est moi qui vous le dis !
Non aucune je dois l'avouer. Je dois dire que je mange facilement de tout et que j'adore tout ce qui est abats, cervelle comprise, rognons et mêmes les cuisses de grenouilles pour reprendre les phobies de mes Amies Bloggeuses Culinaires.
Tous : planche à découper, couteaux, pilon... Il y a quelques années et chez mes Parents la cocotte minute était incontournable. Quand je rentrais de la fac et que Maman était encore au travail, c'était l'ustensile idéal pour un gain de temps indéniable. J'en ai une (même deux) aujourd'hui et je m'en sers volontiers pour gagner du temps aussi. J'ai un rouleau à pâtisserie remisé dans un placard depuis des années, (remarque c'est bon signe...), et un gaufrier - croques-monsieur pas très sollicité non plus.
Franchement je ne vois rien d'extraordinaire à mes combinaisons, peut-être mon goût immodéré pour les cornichons fins extra croquants et le chocolat noir, souvent consommé dans un laps de temps très rapproché voire plus... J'aime aussi beaucoup me préparer un jus de tomate doux dans un blender avec deux tomates, de la glace et beaucoup de sucre. Un vrai délice... Tiens je vais m'en faire un là de suite !
Trois, mon dieu ! : Viande rouge - Chocolat noir - Fromages (roquefort en tête de liste depuis très très longtemps, mes parents peuvent en témoigner)...
Doubler voire tripler la superficie de ma trop petite Cuisine Parisienne. "Il faut améliorer la condition féminine : par exemple agrandir les cuisines, baisser les éviers ou mieux isoler les manches des casseroles." Georges Wolinski. Glurps...
citron
Jamais, je ne sais pas, mais je ne suis pas particulièrement pressée de goûter à des insectes, du chat, du chien, du singe et du serpent ... J'en ai mangé des trucs bizarres et je suis assez curieuse gustativement parlant, normalement.
Alors là, franchement cela me semble très présomptueux de ma part d'être catégorique. Mes convives Algérois apprécient ma Chorba, soupe traditionnelle typiquement Algéroise. Mes gâteaux Orientaux ne sont pas mal aussi, je crois. Mes collègues passent souvent commande de Taboulé vert Libanais. "Un repas sans chorba est comme une soirée musicale qui ne commencerait pas par un prélude". Vieux proverbe Tlemcénien.
Je crois que vous savez presque ... tout ! Il me faut encore transmettre ce questionnaire à trois Bloggeurs, mais je dois avouer que j'accumule du retard, puisque je dois déjà et pour mon plus grand plaisir, répondre aux sympathiques commentaires sur mon Blog, restés honteusement sans réponses, et après seulement je ferai l'inventaire pour savoir qui a déjà répondu ou pas à ce questionnaire. Si vous êtes tenté merci de me le faire savoir.
Mercredi 22 Juin 2005 Ma Tchouktchouka à l'Algéroise
Recette estivale par excellence, la Tchouktchouka est un de mes plats préférés. Facile à préparer elle se déguste chaude ou tiède. Ingrédients de ce jour :
Griller les tomates, les poivrons et le piment (idéalement sur la flamme au gaz, mais à défaut sur une plaque au four ou au grill). Les peler et les épépiner. Couper tous les poivrons, tomates et piment en petits morceaux.
Dans une poêle sur feu moyen, mettre l'huile d'olive à chauffer et rajouter les morceaux de poivrons, piment et tomates. Rajouter ensuite les gousses d'ail hachées ou écrasées finement, puis le paprika, la pincée de piment (si pas de piment frais), le morceau de sucre, saler et poivrer à votre convenance.
Bien mélanger la préparation, et laisser cuire à découvert pendant 20 à 30 minutes. Remuer de temps en temps pour éviter qu'elle n'attache à la poêle.
Si je prévois la Tchouktchouka en plat principal et non pas en entrée, à la fin de la cuisson et à feu à peine éteint, je fais des puits dans mes poivrons à la tomate, encore dans la poêle chaude et j'y casse autant d'oeufs que de convives. Les oeufs cuisent tous seuls par contact en quelques minutes. Après le service pour chaque assiette j'arrose d'un filet d'huile d'olive. Le jaune d'oeuf coulant se mêlant aux poivrons et aux tomates est un vrai régal !
Dimanche 19 Juin 2005 Magret de Canard aux figues et gâteau de pommes fruits caramélisées au sucre roux à la coriandre
Lors du dernier Salon Saveurs des plaisirs gourmands 2005, sur le stand Terre Exotique, on nous a offert avec mon Amie Marmitonaute Célia, une boite d'éclats de sucre roux de canne de Sainte-Marie de la Réunion, à la Coriandre d'Alameda.
J'ai eu l'idée et l'envie d'utiliser ce sucre roux à la coriandre, avec un magret de canard. Je vous livre ma petite recette expérimentale pour 2 gourmands :
J'aime beaucoup le magret de canard que je ne cuisine pas assez souvent à mon goût, alors qu'il est facile à accommoder et qu'en moins de 20 minutes on peut le préparer de diverses manières. Dans une grande poêle antiadhésive faire fondre 25 grammes de beurre, ajouter les pommes et le sucre roux à la coriandre. Mélanger et laisser blondir et caraméliser, puis rajouter délicatement les figues afin de les réchauffer et de les enrober du jus caramélisé à la coriandre. Quadriller la peau du magret de quelques coups de couteau, saler et poivrer. Dans une autre poêle ou une cocotte sur feu moyen faire cuire le magret côté peau 10 minutes, en arrosant et nourrissant le côté chair avec la graisse pendant la cuisson. Retourner le magret de canard et terminer la cuisson 2 minutes côté chair. Retirer le, et laisser reposer quelques minutes sur une assiette, recouvert de papier aluminium. Jeter le gras de cuisson de la cocotte et déglacer avec 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique.
Découper le magret de canard en tranches et dresser sur chaque assiette avec les quartiers de Pommes caramélisées au sucre roux à la coriandre et les figues. Napper le canard avec la réduction de vinaigre balsamique de Modène. Un tour de moulin à poivre sur tout le plat et fleur de sel. Servez !
Mercredi 15 Juin 2005 Coupes Gourmandes Orange Pistache et Spéculoos
A l'origine de cette recette : 2 oranges qui dépérissaient dans une corbeille à fruits et une envie pressante de dessert. Je voyais bien une présentation "in" dans des verres, mais pas plus d'idées. Après un inventaire des placards et du frigo, une idée germe avec mascarpone et spéculoos. Je vais jeter un oeil sur le site de Laurent l'Epicurien.be, et retrouve son Tiramisu aux spéculoos déjà repéré lors de sa parution. Je vais plus que m'en inspirer pour ces Coupes Gourmandes Orange Pistache et Spéculoos, puisque je vais juste rajouter des oranges, du jus frais d'orange et des pistaches à la recette d'origine. Pour 4 Coupes Gourmandes :
Peler à vif les 2 oranges, on fera des quartiers avec l'orange et 1/2 et un jus avec la moitié restante. Casser les œufs et séparer les blancs des jaunes. Bien blanchir les jaunes d’œuf en ajoutant progressivement le sucre roux et le sucre vanillé. Ajouter le mascarpone aux œufs et mélanger au fouet. Battre les blancs d’œufs en neige puis les incorporer tout doucement à la spatule au mélange œufs-mascarpone. Dans un plat, mélanger le jus d'orange avec l'Amaretto, y tremper légèrement les biscuits spéculoos. Tapisser le fond des verres avec une couche de biscuits. Recouvrir la couche de biscuits avec le mélange mascarpone-œufs puis quelques morceaux frais d'orange. Alterner les couches de biscuits et de crème mascarpone. Terminer avec une couche de crème, de l'orange et les pistaches concassées. Mettre au réfrigérateur pour quelques heures. Ps : le verre au premier plan est celui de Véronique de la part de Madame Plus... Pour alléger le tout, un "cumulus" de crème "légère" !
Samedi 11 Juin 2005
Pour moi l'été rime avec grande vadrouille. En effet dès l'arrivée des beaux jours, l'envie retrouvée de sortir et de profiter du soleil prend le dessus... Beaucoup de restos et surtout beaucoup de terrasses ensoleillées au programme. Et même si le plaisir de cuisiner, et de préparer de bons petits plats est encore là, certains jours de rapides et simples en cas ou salades sont les bienvenus aussi. Dans cet état d'esprit estival, mon casse croûte du jour : Toast oeuf bacon.
Par personne :
Couper le muffin tout prêt, en deux dans l'épaisseur et le réchauffer au grille pain. Dans une poêle anti adhésive faire cuire les tranches de bacon et l'oeuf au plat. Dresser sur une assiette en déposant sur le muffin tranché le bacon et l'oeuf au plat. Saler et poivrer. Je complète cet en cas, en servant avec 2 moitiés de tomates frites à l'huile d'olive. Fleur de sel et fleur de thym sur tout le plat. Vite on mange et on sort, il fait soleil dehors aussi... Bon week-end !
Mercredi 08 Juin 2005
Un de mes bonheurs supplémentaires d'être née Méditerranéenne fut de manger du Poisson au moins deux fois par semaine, voire beaucoup plus en été. Le goût des rougets de roche, merlans, loups de mer, thons et crevettes... de mon enfance est inégalable. Cette recette est une préparation toute simple que ma Maman concoctait en rentrant du marché et de la pêcherie. Pour deux :
Peler et émincer les deux petits oignons. Faire frire et réserver. Vider et nettoyer les merlans. Saler et poivrer. Les "rouler dans la farine", tapoter pour enlever l'excédent de farine. Faire frire et blondir les poissons, selon votre goût. Dégraisser sur du sopalin. Dresser chaque assiette en y déposant les merlans. Recouvrir chaque poisson d'oignons frits. Arroser le tout avec un filet de vinaigre. C'est prêt !
Lundi 06 Juin 2005 Ma salade aux deux Lentilles à la Pomme et à la Truite fumée
Ingrédients pour deux personnes :
Préparer et cuire séparément les lentilles vertes et rouges. Rincer les lentilles à l'eau froide et les verser dans cinq fois leur volume d'eau bouillante et salée. Laisser cuire à feu doux pendant vingt minutes. Egoutter et réserver. Faire une vinaigrette avec la moutarde à l'ancienne, sel, poivre, l'huile de noix et le vinaigre de vin rouge au jus d'échalote. Dans un saladier mélanger les lentilles vertes et rouges, les échalotes émincées et la vinaigrette. Mettre au frais au moins une heure, pour que les saveurs se mélangent. Avant de servir râper une pomme et la mélanger à la préparation.
Dresser en dômes la salade, dans deux assiettes. Rajouter deux tranches de truite fumée par personne, des pluches de persil plat et des cerneaux de noix. Arroser d'un trait d'huile de noix, et finir avec de la fleur de sel.
Vendredi 03 Juin 2005 Pudim de Leite à l'extrait de noix de coco et Papaye
Il y a quelques temps, une question s'est imposée à moi : " Pourrais-je longtemps, mettre à jour ce site avec mes propres recettes et surtout à chaque fois des recettes différentes ?" Il semble que pour le moment je n'ai pas encore de problème d'inspiration, puisque je suis loin d'avoir cuisiné toutes mes recettes personnelles et de plus, à force de me "balader" sur les Blogs de mes "Friends-Culino-Bloggers", je teste de temps en temps, ici et là les recettes des autres. J'ai déjà eu à plusieurs reprises des coups de coeur pour des gâteaux ou plats empruntés à Pascale, Anne ou Laurent. Aujourd'hui c'est encore une recette de Pascale qui me fait de l'oeil : un dessert Brésilien que je connais déjà et que j'apprécie : Pudim de Leite. J'avais bien sûr l'intention, une fois n'est pas coutume de suivre la recette à la lettre, d'autant que le résultat et la photo des Pudim faits par Pascale sont sublimes. Un tour dans mes placards et je réalise que j'ai effectivement des boites de lait concentré mais pas sucré, alors que pour la recette initiale il doit être sucré. C'est là, que débute mon free style, puisque à partir de cette excuse, je vais un peu beaucoup transformer la recette. Pour voir la recette originale de Pascale : ici ... Ingrédients pour la version des Pudim de Leite à l'extrait de noix de coco et Papaye :
Préchauffer le four à 180 ° C, Thermostat 6. Dans un saladier mettre l'extrait de noix de coco, le lait entier, et incorporer les oeufs en mélangeant la préparation au batteur électrique. Rajouter délicatement pour éviter les grumeaux, la maïzena et le sucre. Bien homogénéiser l'appareil. J'étrennais pour l'occasion mes nouveaux moules à muffins en silicone. (Pour une douzaine de Pudim de Leite de la taille d'un muffin). Je verse la préparation dans les empreintes du moule, puis j'enfourne pour 25 minutes. Je vérifie la cuisson en pressant légèrement sur la crème cuite avec le pouce, Je dois avoir une légère résistance. Après refroidissement à température ambiante, mettre le moule avec les Pudim de Leite cuits, au réfrigérateur pour au moins 2 heures. Juste avant de servir, je réalise un "sirop" en mettant dans une casserole sur le feu, un bon filet de sirop de grenadine et une cuillère à soupe de sucre en poudre. Je fais juste tiédir et fondre le sucre. Pour dresser, je démoule sur une petite assiette un Pudim de Leite à l'extrait de coco, je le décore de copeaux de Papaye déshydratée, puis je nappe le tout de sirop de grenadine tiède. Obrigada Pascale !
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